salon d'essayage au Refuge de Kol

Kol est un petit village à une trentaine de kilomètres de Phnom Penh ou se oeuvre Une école pour Shalik, ONG que nous suivons depuis de nombreuses années. Au fil du temps nous la voyons grandir, s'améliorer. Elle accueille une douzaine d'enfants parrainés dont les jumeaux Long et Lay âgés de 7 ans. Long étant notre filleul. Les enfants du village viennent y suivre des cours de soutien, profiter des livres de la bibliothèque et aussi profiter des installations : balançoire, terrain de volley, bac à sable...
A chacun de nos passages nous essayons, dans la mesure de nos moyens, d'apporter un peu de joie à toute cette communauté. Cette année, nous avons amené 15 kg de vêtements principalement récupérés par Marie Carmen et Maïté. Merci à elle deux d'avoir été nos ambassadrices, d'avoir relayé le besoin de ces familles démunies dans un petit coin perdu de la campagne Cambodgienne.

Merci à vous tous d'avoir été si généreux !

Le Refuge, la jolie bâtisse de style Kmer et ses dépendances
Coralie et Eloïse, bénévoles au Refuge depuis plusieurs mois, aide les enfants à choisir les vêtements à leur taille




on a trouvé le haut...
et hop ! l 'ensemble est reconstitué


une princesse de plus en pays Kmer !

les doudous ont eu un succès fou 
une sélection de vêtements pour ce petit bonhomme que nous allons lui porter à domicile, le doudou-lapinou est la seule chose qui l'intéresse...



les mains jointes, le p'tit bout vous remercie !
les adultes du Refuge eux aussi trouveront "chaussures à leur pied"

Mme Sun, la bonne fée du Refuge
la jeune femme qui a la responsabilité des jumeaux


l'institutrice 


pic nic kmer en famille

lundi 26


Seng nous propose un pic nic kmer dans un lieu tel que les locaux les envahissent tous les week end (un lundi se sera plus calme !), nous nous rendons à King Swaay à la sortie Sud de Phnom Penh. 

Rien de plus classique qu'un pic nic pensez-vous ? sauf que là rien est comme chez nous...
Des paillotes sur pilotis au bord d'un bras du Tonlé Sap, on commence par choisir ce que l'on va manger, poissons, crustacés, escargots, poulet, cailles, fruits, boissons. Tout y est présenté sous une large halle assez désertée en ce jour de semaine


 

 






Mey choisi, marchande beaucoup...
Les provisions faites, nous allons choisir l'emplacement idéal, le prix de la location nous donne droit à une natte sur laquelle nous commençons à étaler notre repas.


entre deux bouchées, les filles sont vite de retour sur leur tablette...
























après le repas, je me suis livrée, pour la première fois, au sport national, la sieste en hamac... non, vous n'aurez pas de photos ! 
J'ai trouvé le modèle de hamac qui me convient et c'est sûr, nous en aurons un (chacune) sur la terrasse de Pégomas...



Je sens bien que vous pensez que le cadre est pas top, mais quand on a la chance d'être au première rang, c'est pas mal non ?


D'accord... le week end... je n'ose même pas imaginer l'ambiance, ce doit être l'horreur absolue !

Après la sieste, lorsque nous sommes à Phnom Penh, Seng vient boire le café à la maison, là... nous n'avons pas notre délicieux café ramené du Laos. Mey ira chercher kaafee teukdhoko pii (2 cafés glacés au lait) hummm...  une tuerie !

Voilà comment se passe une journée très agréable avec une famille kmere.

Demain est un autre jour, nous allons faire la connaissance de la Présidente de l'association qui chapeaute les jumeaux. J'ai souvent l'occasion de discuter par téléphone avec cette personne que j'admire beaucoup. Nous profitons de sa présence au Cambodge pour nous rencontrer...

Long, notre filleul sur son vélo tout neuf




aux alentours de Kompong Cham

jeudi 22 janvier

Nous décidons de prendre un tuk tuk, direction les plantations d'hévéa que nous avons traversé en bus entre Sen Monorom et Kompong Cham. Claudie me parle toujours d'une usine, qui du temps du Protectorat était le fournisseur exclusif de Michelin, nous allons voir ce qu'il en reste...


au petit matin, la récolte de ce jus d'hévéa est transporté par camion citerne à l'usine ce qui donne ce tas affreux à l'odeur nauséabonde


puis commence les divers traitements










prêt pour l'expédition vers la Chine, le Vietnam... 
Michelin a maintenant ses plantations d'hévéa au Brésil.





Kompong Cham

Je suis ravie de quitter Sen Monorom. Nous aurons pu admirer à quel point la culture du poivre est relancé dans cette région. Des plantations à perte de vue alternent avec des forêts d'hévéas. Le côté moins positif est l'abattage sauvage des arbres aux essences précieuses...

Arrivée à Kompong Cham, nous allons directement à l'hôtel recommandé par Guy qui a l'énorme avantage d'être situé au bord du fleuve. Chambre avec balcon sur le Mékong siouplait ! Ouf, je revis !


Rares sont les endroits que je n'ai pas aimés lors de nos escapades ou de nos voyages, il y a eu Vientiane au Laos et Sen Monorom au Cambodge. Dans la plupart des villes ou villages j'ai envie de m'attarder, de me fondre à la population locale, je me sens bien. Chance supplémentaire, nous avons souvent les mêmes attentes, les mêmes coups de coeur Claudie et moi.

Tôt le matin, de notre balcon nous ne voyons pas la rive d'en face, la ville se réveille dans une brume dense, étonnant spectacle !

Kompong Cham a plusieurs visages, son passé colonial est bien conservé comme ici


elle devient moderne avec ses larges artères


et ses stations services devant lesquelles passent des charrettes dont les chevaux n'ont que faire...


Kompong Chang reste authentique avec son pont de bambou traversant le Mékong pour rejoindre l'île de Koh Paen.
Ce pont temporaire est reconstruit chaque année après la saison des pluies, le reste du temps un bac dessert cette île sablonneuse d'une quinzaine de kilomètres de long.





Court séjour dans le Nord Est

J'avais toujours laissé cette région de côté, elle semblait ne pas nous convenir. Région de montagne, de forêts très denses à découvrir par des marcheurs aguerris, des baroudeurs ou des motards. Ce qui n'est pas vraiment notre profil !

Nous sommes arrivées à Sen Monorom au terme d'un voyage de plus de 6 heures dans un bus VIP, j'adore cette appellation... en dehors du prix qui est plus élevé... les bus sont plus petits et se faufilent un peu plus vite... pour le reste, niveau confort... pas de soute pour les bagages donc sac à dos entre les jambes et plus moyen de bouger les pieds... A l'arrivée les sardines se métamorphosent en voyageurs souriants ou pas !
Premier hôtel... on visite une chambre, le jardin joliment arboré donnait une meilleure impression que les chambres mais bon... c'est propre, on trouvera autre chose pour la nuit suivante. 
Un tour "de ville" c'est vite fait... on se pose pour déjeuner d'une soupe pas terrible non plus, découverte du marché, en général on aime, mais bon... pas terrible... je sens déjà que je n'aime pas beaucoup cette ville ! Claudie se renseigne pour "monter" voir la fameuse cascade de Bou Sra à 35 km seule possibilité en moto-taxi. 
Il faut bien se rendre à l'évidence, les touristes que nous croisons pourraient être nos enfants... nos petits enfants..., se sont des baroudeurs, des motards crottés de rouge (toujours cette latérite qui teint tout en rouge) jusqu'à la racine des cheveux, pas des voyageurs .

Pour une fois, vous ne serez pas noyés sous les photos



C'est décidé, nous prenons les tickets de bus pour demain, direction Kompong Cham au bord du Mékong, une journée sans le voir, il me manque déjà !

ah les rencontre au cours de nos voyage, de nos escapades...

dimanche 18 janvier

Un petit coucou particulier à Cathy et Edmond rencontrés à Malte en 2004 qui sont devenus des amis.

Il y a tous ces couples, tellement différents, grands voyageurs qui nous surprennent... et que nous surprenons également ; nos manières de voyager sont différentes et pourtant nous nous admirons mutuellement.

Aujourd'hui, alors que nous étions en compagnie de 3 amis Kmers pour la soupe matinale, nos regards ont croisé ceux d'un couple de touristes qui nous ayant entendu parler français se sont approché de nous. Là, je dois reconnaître que pour la première fois, je suis restée interloquée et curieuse, du coup j'ai voulu en savoir d'avantage sur leur périple :
- le mari est parti en juin dernier de leur Normandie à bord d'un camping car et ils se retrouvent actuellement au Cambodge après avoir traversé l'Italie, la Turquie, l'Iran, le Pakistan, l'Inde, la Thaïlande... et j'en oublie !
- Madame, elle, a des difficultés pour quitter son chez elle plus d'un mois... donc ils se trouvent d'escale et escale...

Là ou je suis encore plus admirative c'est qu'ils ne parlent pas mieux l'anglais que nous (c'est eux qui nous l'on dit...) 

Après Phnom Penh, direction le sud, leur route les menant vers Kep et Kampot nous leur avons laissé le phone de Guy qui, j'en suis persuadée saura leur faire aimer sa belle province. Pour nous direction le nord, nos chemins se séparent après une brève rencontre.

Je dis chapeau ! et au plaisir de vous revoir, ici ou ailleurs... nous aurons des tas de choses à échanger.


Cette après midi autre rencontre, autre manière de voyager. Un jeune couple Franco-Espagnol avec 2 enfants, 2 ans 1/2 et 4 ans 1/2 en Asie pour 11 mois entre Népal, Thaïlande, Laos et Cambodge, le titre de leur blog l'asie à hauteur d'enfant tout un programme. Voyage sacs à dos.

A vous aussi, chapeau !

Pour terminer, ce soir un couple Breton, entre Birmanie, Vietnam et Cambodge. Tous les ans (depuis la liberté retrouvée pour de jeunes retraités...) un petit tour au Cambodge ; Madame y a vécu une partie de son enfance avec un papa militaire... des échanges sympas avec Claudie, toutes deux ont des souvenirs communs d'une enfance à Phnom Penh.

C'est chouette les voyages ! les partages !


The King !


... le Roi, ou l'art de manquer une photo...

Lorsque nous avons pris la direction du Palais Royal, nous ignorions que nous allions croiser Sa Majesté. Je n'avais dans mon sac à dos que le petit baroudeur pour mémoriser l'instant. Je me suis laissée piéger par le temps que met l'appareil pour enregistrer la photo sur la carte mémoire... Ben oui... voilà encore un avantage du réflex, dans ce cas en particulier, pouvoir prendre des photos "en rafale" 3 ou 4 d'affilée et en obtenir une correcte.


la vie continue...

Nous sommes pétrifiées en suivant, tant sur TV5 monde que sur le net, le déroulement de ce crime sans nom contre un média qui ne faisait que son travail. 
Bien que je sois loin d'adhérer à 100 % aux caricatures publiées tout au long des parutions de Charlie Hebdo, que je n'ai d'ailleurs jamais acheté... ce que j'aime dans notre pays a été bafoué et là... je m'insurge ! je n'accepte pas que l'on touche à notre liberté d'expression. Avoir le choix de nos lectures est un privilège que certains pays ne connaissent pas, leurs journalistes sont muselés, n'ont pas le droit d'exprimer leur perception de l'actualité, de la religion...

Nous avons participé à la minute de silence à l'Alliance Française de Phnom Penh, nous nous devions d'y être !

Ce même jour, le mercredi 7 janvier,  nous avions décidé d'assister à une cérémonie au Wat Ounaloum, la Pagode que nous traversons fréquemment. 
La fête, dont nous ne comprenons pas tout le sens, est semblable à celle que nous avions suivie à Siem Reap en beaucoup plus grandiose.
Un jour prochain, peut être, je gratifierai les images de commentaires...






                   














 


 



Sauf pour des occasions spéciales, la cérémonie au Wat en était une, je ne sors plus avec mon réflex, qui est devenu, au fil des ans, trop lourd... je n'ai que le petit baroudeur, qui me permets de shooter sans plaisir et avec des résultats très moyens. 
Lorsque nous avons décidé de rendre visite à Madame Penh, le chargeur du baroudeur était vide, j'en ai été quitte pour utiliser l'iPhone !

petit moment culturel et légendaire :
selon la légende, Phnom Penh a été fondé en 1372 après qu'une vieille femme, Yeah Penh, eut repêché dans le fleuve un tronc de koki à la dérive. Ayant trouvé quatre statues de Bouddha à l'intérieur de l'arbre, Penh leur fait bâtir un petit sanctuaire sur une colline et, bientôt, une ville commence à se former tout autour : ce sera Phnom Penh "la colline de Penh".

le Wat Phnom




Madame Penh


Madame Penh est la seule représentation féminine existante.




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