la région de Kampot


Cette année nous n'avons pas de moyen de locomotion à Kampot, Guy s'est proposé d'être notre chauffeur, il est aussi un merveilleux guide, il a exploré la région en moto avant de la faire découvrir en 4 x 4. D'année en année il a toujours de nouveaux coins ou nous amener. Lors de la dernière mousson son bateau a subi des dommages et du fait que Srey Meun à le mal de mer, il a décidé de se séparer de ce beau moyen de découverte... nous regrettons !

Nous avions envie de retourner dans les grottes de Kompong Trach visité la première fois avec Loran. Nous retrouvons un lieu beaucoup plus touristique qu'en 2008 quoique visité essentiellement par des Cambodgiens ou bien des "routards qui en veulent", car sincèrement, le lieu n'est pas facile à trouver.

Kompong Trach


Une charrette et son petit cheval est à disposition pour de courtes promenades aux alentours.











Après cette visite qui n'aura pas manqué de nous émouvoir, nous pensons si souvent à Loran dans cette région qu'il nous a fait découvrir et ou finalement nous avons décidé de nous installer pour nos hivers à venir.
Guy nous donnera un beau supplément à ces retrouvailles, le grotte dite secrète... jolie piscine !


sur la route et au détour des piste, un spectacle permanent...

 


tout est prêt pour une crémation à la nuit tombée
un train passe dans un nuage...

Wat Trauy Kooh
J'aime beaucoup ce temple au bord de la rivière, il fait partie de nos passages obligés.





nous découvrons des statues en construction dont la symbolique nous échappe...





Guy nous a parlé du travail sur les huîtres et les noix de pétoncle. A une dizaine de kilomètres de Kampot sur la route menant à Sihanoukville nous trouvons des familles entières qui vivent de ce commerce.
 les huîtres sont nettoyées, rincées, ouvertes
 puis mise dans des sacs plastiques individuels





j'aime les huîtres même si je ne suis pas une amatrice, je les aime petites, pas grasse et très mais vraiment très froides -sur un lit de glace-, je n'en n'ai jamais mangé au Cambodge, les conditions ne sont pas réunies. Depuis cette ballade, je ne suis plus certaine de commander des pétoncles au poivre de Kampot chez notre ami Alex du Maelis à Kep... Je me suis toujours régalée avec les "scallops" AVANT ! Mais ça s'était avant...




Lorsque je vous dis que la végétation est extraordinaire, étonnante... un papayer pousse sur un monticule de coquilles d'huîtres


un livreur vient chercher la marchandise... chaîne du froid... c'est quoi ?



petite devinette, quel est cet arbre ?


une aide ? voici un agrandissement de son fruit



l'anacardier produit l'anacarde autrement dit la noix de cajou.
courte explication de la part de wikipédia :

La coque de la noix est composée de deux coquilles, l'une à l'extérieur de couleur verte et fine, l'autre interne de couleur brune et dure, séparées par une structure à cavités qui contient une résine phénolique caustique constituée de 90 % d'acide anacardique et 10 % de cardol appelée baume de cajou. Au centre de la noix se trouve une seule amande en forme de demi-lune d'environ trois centimètres de longueur, entourée d'une pellicule blanche. C'est la « noix de cajou ».

Les Cambodgiens sont de grands adeptes du hamac et des encas toute la journée, pour cela il existe un peu partout des paillotes ou sont disposés des hamacs et des nattes, des stands proposent nourriture et boissons. 
16 h 30... l'heure d'un encas au bord de l'eau ! on adopte vite les bonnes habitudes !


 

Lorsque je conseille des voyageurs sur la région de Kampot en plus de vanter le charme calme de la ville et l'excellence du poivre, je conseille invariablement la campagne et ses multitudes d'arbres qui nous offrent tellement de beautés et de délices. Cocotier, bananier, palmier à sucre, jacquier, papayer durian, anacardier... sans oublier le magnifique kapokier.


    

au détour d'une piste, un village Cham très accueillant ou le travail du sucre de palme est la principale activité.







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