... direction Kep

mardi 28


Hier nous avons pris la route pour la première fois en rickshwau et toutes les deux. Direction Kep, toute une aventure... en fait après 35 minutes nous étions au marché aux crabes. 42 k/h cheveux au vent pour une débutante... assez contente de moi.
Une rapide visite, c'est vrai que nous connaissons bien les lieux. 
Depuis des années il était question de mettre ce marché aux normes sanitaires, il y a quelques jours le premier coup de pioche a été donné. Lors de notre prochain hiver nous devrions découvrir un nouveau marché aux crabes tout beau, tout neuf...



un lime juce pour se désaltérer en admirant le paysage, un de nos plaisirs à Kep...








nous longeons le bord de mer, arrêt pour dire bonjour à la sirène de Kep et admirer la plage de plus en plus belle au fil des années. J'ai même regretté de ne pas avoir mon maillot de bains devant une eau limpide et un sable tellement propre



retour vers le Tara Lodge ou nos amis Karine et Christophe des Sétois nous attendent. Tournées d'apéritifs accompagnés de délicieux poivrons grillés avec petits croûtons eux aussi grillés. Humm c'est bon !

le plat du jour nous faisant un clin d'oeil nous décidons de remettre à un autre jour la dégustation du fameux crabe au poivre de vert et déjeunons avec nos amis d'un délicieux aïoli, au Cambodge pas de morue, Christophe a sélectionné de magnifiques crevettes. 


Après ce bon repas bien arrosé, pas question de faire du tourisme, nous reviendrons une autre fois pour vous faire découvrir les ruines des maisons coloniales, plein de souvenirs pour Claudie qui a connu Kep-sur-Mer au temps de sa splendeur.





le permis de conduire... et autres formalités

lundi 20

L'on eu !

Tous les documents étaient conformes, nous sommes passées de bureau en bureau, au moins 10... Chaque employé appose une croix, une signature, regarde à nouveau le passeport, la photo, -oui c'est bien moi...- la visite médicale consiste à lire 3 chiffres... puis au bout d'1 heure notre nom (est-ce bien le mien ?) est appelé, une signature de notre part et hop le petit bout de papier tant espéré est entre nos mains...

Y'a plus qu'à...
1/ immatriculer la "bestiole"
2/ l'assurer
3/ surtout terminer les cours de conduite avec notre instructeur préféré... toujours le même Guy, décidément un type formidable !
Mine de rien une formation s'impose pour piloter l'engin.

jeudi 23
toutes les étapes ont été franchies, l'immatriculation est en cours, elle sera provisoirement au nom de notre propriétaire, l'assurance est souscrite, il ne reste plus qu'à prendre la route.

Pour l'assurance nous avons fait un aller-retour,  en voiture, à Kompong Som -devenue ChinaVille- je l'avais lu, on nous l'avait dit, nous l'avons vu de nos yeux ! Sihanoukville devient une ville Chinoise, les casinos ont envahi la cité, les buildings poussent comme les mauvaises herbes, des resort sont en constructions sur les plages. Il y a quelques années les Russes achetaient tout, même une île... ils sont partis pour la plus part. Les Chinois sont arrivés, ils saccagent les plus beaux endroits, font flamber les prix. Je n'aimais pas Sihanoukville avant, je l'aime encore moins maintenant.







                   


tous les panneaux sont en Chinois et parfois en Khmer !
église orthodoxe sur la colline




Nous déjeunons pour la dernière fois, sur la plage du Susaday, chez nos amis Valton et Sabine qui sont installés depuis 12 ans et qui ont décidé de vendre ne sachant pas ce que l'avenir réserve à cette bande de sable. Encore un souvenir qui fout le camp...



















au retour nous nous arrêtons pour quelques vues du Cambodge que nous aimons, ces petits ports de pêche, sa sympathique population,

le riz sèche, les poules picorent
les poissons sèchent
quincailler ambulant
calme et repos

il est beau... le rickshwau !

jeudi 16





Depuis plusieurs jours nous passions devant un rickshwau qui semblait ne pas bouger.  Ce matin une idée m'est venue... "et si on demandait si il est à vendre ? "
ben oui... pourquoi pas ? après quelques échanges sous la traduction de Srey Meun, nous sommes tombés d'accord.
Une heure après l'affaire était emballée.
Nous sommes donc copropriétaires 50/50 avec notre fidèle ami Guy, d'un rickshwau. Pour nous s'est un très gros avantage car la dépense dépassait notre budget -folie-roulante-. De plus, lorsque nous serons en France il ne restera pas sans rouler, il sera entretenu par Guy.





La ou ça se corse... c'est que nous n'avons toujours pas le permis de conduire, donc nous ne pouvons pas souscrire d'assurance et cerise sur le gâteau, lorsque nous sommes allées pour le faire immatriculer il nous a été répondu que nous devions présenter le livret de famille... En fait un étranger ne peut pas immatriculer un véhicule neuf. Notre rickscwau est considéré comme étant neuf par le fait que le précédent propriétaire ne l'avait pas fait immatriculé... C'est ainsi dans le pays, les Khmer roulent sans permis ni assurance. 

En tant qu'étranger, si nous voulons être en règle (avec nous mêmes...), c'est un véritable parcours du combattant que nous empruntons chaque jour avec une nouvelle galère. En cas d'accident corporel, c'est le lynchage garanti et la case prison.

Après la machine à laver, voici le nouveau joujou de Claudie qui s'est contentée de l'amener jusqu'à Phtéa Kampot compte-tenu de ce qui précède !


Guy et moi en voiture, pour Srey Meun l'aventure commence en India-Ferrari et Claudie comme driver !

Avec Guy nous avons fait un petit nettoyage-reloockage, enlevé tous les autocollants et autres publicités.

Dès que nous avons notre permis de conduire et que nous sommes assurées, promis on va explorer le terrain, faire des photos et vous donner des nouvelles des alentours.

dimanche 19

Demain, une nouvelle semaine commence et nous faisons un aller-retour dans la journée à la conquête du permis de conduire Khmer. Affaire à suivre !









une journée dans la Capitale

lundi 13 


A quatre personne le taxi ne revient pas plus cher que le service régulier d'autocar et il est beaucoup plus rapide. 
Guy, Srey Meun et nous deux en voiture pour Phnom Penh vers la galère administrative Cambodgienne.
J'avais pourtant au préalable glané les informations ; rien n'était bien précis mais j'étais certaine en amenant tous nos documents prouvant notre installation temporaire et régulière à Kampot que nous pourrions obtenir le sésame de la liberté : le permis de conduire Kmer ! Nous avions même envisagé d'aider un peu plus la corruption au cas ou...
Rien n'a fait. 
Après avoir bravé la circulation épouvantable de Phnom Penh pendant près d'une heure en tuk tuk, notre traducteur et ami Sopheak, dépité par les complications et l'impossibilité de passer outre, nous a accompagné voir notre futur véhicule, indisponible pour le moment ! Grrrr. Mauvaise journée, très mauvaise journée, j'aurais dû m'en douter, je n'ai jamais aimé le chiffre 13 !

Nous n'avons pas bu le champagne promis, à la grande déception de Srey Meun qui s'en faisait une joie.
Partie remise ? ben... oui... j'espère 

Nous voici de retour à Kampot, au calme.

Accompagnées de Srey Meun, nous sommes allées faire établir par la secrétaire du Chef de Village "l'attestation" en Kmer avec notre photo d'identité prouvant notre domiciliation à l'adresse figurant sur le  bail... Et si... ils imaginaient un bail avec photo d'identité ? On aurait peut être évité 300 km + 300 nouveaux kilomètres la prochaine fois... et tous les frais induits. Celà pour un p'tit bout de papier qui revient à environ 10 $ par personne.  ça me fait penser au sketch de Jean Yann "le permis de conduire" dont la moralité était : "qu'est ce qu'on peut perdre comme temps en formalités...", là il s'agit bien que d'une formalité !








Kampot, nous y sommes !

mercredi 1er novembre


En taxi 3 heures suffisent pour relier Phnom Penh à Kampot (165 km) compte tenu du volume de nos bagages la solution taxi s'imposait... surtout que nous avions complété nos emplettes de vaisselles et autres linges de maison dans la capitale ou le choix est plus important.

Notre "petite maison" nous attendait... porte grande ouverte, réfrigérateur branché, bière au frais, tout est parfait merci à toi Guy, notre fidèle ami, sans qui cette location n'aura pas été envisageable.
Le tableau qui s'offre à nos yeux depuis la terrasse est complètement transformé, d'une rizière sèche ou les oiseaux viennent chercher leur pitance, les canards barbotent, nous avons un vert tendre et apaisé et toujours le Mont Bokor



Il nous faudra 3 jours d'installation et de rangement avant de "reprendre nos esprits", la chaleur est pesante et le travail s'en trouve ralenti... mais au fond, rien ne presse, nous avons tout le temps !
Les investissements continuent... une machine à laver le linge et hop ! si tôt achetée, si tôt livrée et si tôt installée... Certaines choses sont tellement simples ici.
Pour ne pas perdre le lien avec l'actualité Française et surtout le contact avec nos amis nous voulons internet. La fibre est à Kampot (à Pégomas elle est prévue dans 2 ou 3 ans ! )


samedi 11
Depuis hier nous sommes reliées au MONDE. Le plaisir d'écouter des radios Françaises, malheureusement le signal de Radio Classique est trop faible, nous nous contenterons de France Musique, France Inter et Chérie FM
Claudie prend plaisir à regarder sur sa tablette des films en streaming "le Vice Roi des Indes" "HHhH" pour les commentaires... il faudra attendre ! Désolée.

J'ai occupé ma matinée à nettoyer des pétoncles que des amis cueilleurs-professionnels de ses délicieux bivalves nous ont proposés au prix de 4 $ le kg. "ça vaut pas l'coup de s'en priver !"
2 heures 1/2 d'un laborieux travail de nettoyage en vue d'un futur festin. Humm


















voili, voila, ce blog est devenu un journal que vous pouvez survoler au fil des jours de notre vie-Cambodgienne. D'ici quelques jours nous espérons qu'il prendra un nouveau tournant avec des visites aux alentours au grès de nos envies en toute liberté. Mais là est une autre histoire !


l'outil indispensable à tous Cambodgien... le hamac !

Il y a comme celà des moments que nous aimons, les partages pourquoi pas autour d'une table.

Une partie de la famille de notre propriétaire était invitée par Guy pour un diner au Phnom Keaw, repas délicieux, bons moments et quelques difficultés de compréhension. Mais toujours des moments simples et SUPER



Au Cambodge !

Ce voyage est nouveau pour nous, après un Nice-Dubaï en A 380, c'est aussi la 1re fois qu'Emirates nous dépose à Phnom Penh après une escale courte à Yangon ou nous ne descendons pas de l'avion. Arrivée à Phnom Penh à 21 h 25 précise ! Il est à signaler que nous avions décollé de Dubaï avec plus d'une heure de retard pour cause de visibilité nulle et qu'à l'arrivée l'horaire était respecté !
Visa business rapide « on arrival » 35 $ en vue d'une prolongation en visa retraité, car est-il nécessaire de le rappeler ? le visa tourisme est uniquement renouvelable une fois pour 30 jours.
Nous avons préféré le service d'un taxi pour traverser la ville dans la nuit plutôt que le tuk tuk que Seng avait prévu. On est tout de même plus en sécurité dans une voiture la nuit avec beaucoup de bagages... (ben oui... on ne voyage pas léger) 12 $
La nuit a été mauvaise et courte. A 8 heures nous retrouvions toute la petite famille du Bright Lotus pour notre 1re soupe matinale. Humm ça fait du bien de retrouver nos bonnes habitudes.
A Phnom Penh juste le temps des formalités, tous les renseignements glanés depuis la France ne m'avaient pas convaincus que nous pourrions obtenir le visa dit « retired ». Finalement Seng transmettra nos passeports pour l'obtenir sans aucun justificatif de retraite ni de revenus. OUF !
Pour convertir le permis de conduire européen en permis Khmer, les renseignements sont de la plus grande fantaisie... et les documents à produire sont différents selon les sources, je décide donc de m'adjoindre les services d'une relation Khmer francophone. Au moment de partir je réalise que nos passeports sont au service de l'immigration pour la prolongation. Retour à la case départ !

Après un diner en compagnie d'Alain et Isabelle que nous retrouvons toujours avec bonheur à Phnom Penh, c'est avec Pascale que nous aurons l'occasion de discuter longuement, du séjour de 2009 avec Claudie à la recherche d'une structure à aider par le biais de T'aiDer pour l'Asie du Sud-Est, des investigations qu'elles sont venues faire elle et sa collègue-binome pour les stages futurs de leurs étudiants.

Enfin nous serons arrivées, Pascale et moi, à caler nos dates et nous retrouver au Cambodge, pays qui nous a rapproché sur Voyage Forum dès 2007. La preuve que le virtuel mène à l'amitié. 10 ans !


Salut les filles bonne visite de Siem Reap !

Après le week end et le plaisir des retrouvailles, il faut passer aux choses sérieures, prolongation du visa, nous avons fait le choix du visa ER "retired" de 6 mois afin de bénéficier de multiples entrées et surtout d'éviter le casse-tête habituel du calcul des 30 jours + 30 jours, de l'obligation de sortie du territoire pour obtenir un nouveau 30 jours à prolonger encore une fois 30 jours... Seng s'en charge . Pour nous aucune démarche à effectuer. 
Rendez-vous avec notre conseiller bancaire pour retirer nos CB sur le compte bancaire Cambodgien. Génial = on se présente à la banque, on choisi un code confidentiel lequel est validé au moyen d'un numéro d'authentification reçu sur le smartphone et la carte est remise et utilisable 1 heure après... La 1re carte est gratuite, la 2e coûte 15 $. Elle est pas belle la vie ?

Le 1er novembre nous quittons Phnom Penh ou les festivités commencent le lendemain pour la fête des eaux "Bon Om Touk". Les images de la fête en 2014 sont ici

         

           



c'est reparti...

... pour un nouveau séjour au Cambodge.

Depuis le 1er juillet le vol quotidien de notre compagnie préférée Emirates est assuré sur Airbus A380 Nice-Dubaï 6 h 30 en très bon confort et silence absolu. Ce qui fait de Nice-Aéroport le 2e de France à recevoir « le gros n'avion » après CDG.
Tellement contentes de cette nouvelle nous sommes allées admirer le 1er atterrissage et le décollage depuis Saint Laurent du Var




















L'embarquement depuis le Terminal 2 de Nice « dit National » est une bien grosse galère ! Le contrôle des bagages se fait au même endroit pour les vols nationaux, sous Shengenh et notre gros A380 qui embarque à lui seul quelques 500 passagers, (Il est configuré tri-classe pour 519 passagers, dont 14 en Première, 76 en Affaires et 429 en Économie). Le guichet dédié pour le booking on line est une bonne invention, pas de queue à faire, on se rattrape ensuite...



arrivée sur les Emirats
L'escale à Dubaï étant de + de 9 heures, nous avons choisi d'y faire un stop. Arrivées à l'immigration pour obtenir le sésame gratuit (si séjour maximum de 30 jours) nouvelle galère : près d'une heure ½ de queue !
Quelle satisfaction de se glisser dans un lit confortable pour quelques heures de sommeil plus que méritées...
Petit déjeuner pris, à 10 heures nous sommes déjà en train d'arpenter les rues de Dubaï par 34°. Après une visite dans les souks, la creek nous tendait ses abras (nom des embarcations traditionnelles de l'Emirat). Une navigation qui permet d'admirer quelques folles constructions sans se fatiguer et au fil de l'eau.




                               


après un délicieux repas de mezzés au bord de la rivière, direction le musée National, vendredi oblige, ouverture trop tardive, ce n'est pas encore ce coup ci que nous le visiterons. Pas grave... on reviendra !

L'an prochain l'escale sera plus longue puisque le Musée du Louvre d'Abu Dhabi a ouvert -enfin- ses portes le 11 novembre et que je rêve de le visiter depuis que j'ai eu vent de sa future existence. (parmi mes recherches, j'ai trouvé que ce document Europe 1 donne une excellente explication sur l'aventure de ce musée hors normes)


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