il était foouuu du chocolat Lanvin !

J'admire certaines de ses peintures, sa sculpture, son imaginaire, sa folle vision des êtres... j'aime à me déplacer pour l'apprivoiser plus encore,

à Figueras le fabuleux musée-théâtre qui rassemble un très large panel de l'oeuvre du maître



à Port Lligat cette demeure agrandie au fil du temps, de maison de pêcheurs en maison de pêcheurs
















à Púbol le château propriété de son épouse Gala


l'exposition qui est consacrée à l'excentrique-génie au Centre Beaubourg du 21 novembre 2012 au 25 mars 2013 me donne une fooolle envie de faire un saut à Paris !  

qui aime me suive... on se fait une petite rencontre à Parigi entre le 15 février et le 15 mars ?

Tamil Nadu & Kerala + Emirats

Emirates ou le bonheur du prochain voyage... NCE-DXB-MAA-TRV-DXB-NCE... tout un programme



Au mois de juillet nous avions besoin de rêver à notre prochain départ. Ayant fait la promesse de ne pas quitter la France aussi longtemps que les 2 années précédentes... nous avons opté pour un voyage dont j'avais le projet depuis plusieurs années : l'Inde du Sud

* Premier pas, le billet d'avion : Emirates, la compagnie que nous préférons, pour les départs de Nice  et les nombreuses liaisons vers le sous continent.
- Nice-Dubaï-Chennai à l'aller et
- Trivandrum-Dubai-Nice au retour du 11 janvier au 02 février 2013.

* Second pas, l'organisation du périple : avec les incontournables, les Ratha de Mamallapuram, Pondichéry, les réserves naturelles entre Thekkady et Munnar, les plantations de thé et épices, voguer sur une barge à riz sur les backwater...

La longue escale à Dubaï au retour sera l'occasion d'un 2e stop over. Nous avions bien aimé Dubaï, nous y passerons 3 jours et pousserons jusqu'à Abu Dhabi afin d'y admirer la Grande Mosquée Sheikh Zayed revêtues de l'abaya réglementaire.                    

Pour l'Inde, nous sommes d'accord, nous ferons appel à Anne Charlotte d'Enchanting India pour l'organisation comme lors de notre 2e voyage dans le pays pour ce fabuleux périple dans le Rajasthan.

Je devrais avoir attaqué le compte à rebours, il n'en n'est rien...  Chaque jour nous nous demandons si nous pourrons partir ? La décision de poursuivre le projet appartient à Claudie. "Nous ne nous arrêtons pas de vivre" m'a t elle dit.  Donc : prochaine étape, demande du visa..., je rentre à la maison d'ici quelques jours pour récupérer les passeports et effectuer les démarches.








 





Ils se sont dit OUI


 


Nous vous souhaitons une douce vie de bonheur. 
Vous nous avez offert une splendide fête. 
On vous aime !





recueillement et ballade

Ce début de mois nous a amené auprès de la famille Vallier qui avait organisé une cérémonie à la mémoire de Loran et des petits. Moment d'intense émotion dans la jolie chapelle d'Ortiac, "au bout du monde" des montagnes Pyrénéennes.

Parler, échanger nos impressions, essayer d'exorciser le mal que nous ressentons tous, famille et amis. En un autre moment j'aurais dit le plaisir ressenti de faire la connaissance des parents de Loran, sa Maman avec qui j'ai longuement parlé.

Ce déplacement a été l'occasion de passer  un excellent moment d'amitié ; retrouver Anne Marie, être reçues très chaleureusement par Pascale et Louloutte, revoir l'adorable Mamina, secrétaire de notre Assocaition,  et Papic son mari. Tous réunis autour d'une table gourmande ou la joie et la bonne humeur était de mise.

Au retour, arrêt à Carcassonne accueillies par un ciel aussi pur que le vent était glacial... Visite de l'église ou je n'ai pas pu échapper aux photos habituelles du jeu d'orgue et des superbes vitraux.





un hiver comme nous ne les connaissons pas

mercredi 25 janvier 2012


Déjà à Phnom Penh et encore plus depuis notre retour en France nous combattons ces images qui nous hantent : Loran, les enfants et toutes les horribles photos publiées dans les journaux. Nous les revoyons en boucle, notre interrogation est toujours la même : que s'est il réellement passé ?

Pourtant, la France nous accueille avec une très belle nature, les collines du Tanneron arborent la couleur mimosas... les branches des arbres du jardin de nos amis-d'en-bas croulent sous le poids des fruits


jeudi 02 février

Lorsque l'on habite une région au climat béni des dieux comme l'est la Côte d'Aur, on imagine difficilement que durant l'hiver il fait froid... que les paysages sont blancs... qu'il faut se sur-habiller.
On arrive dans le Puy de Dôme un beau jour de la fin janvier après une route très agréable, sans pluie... une température juste un peu plus fraîche que celle du Cambodge  -une vingtaine de degrés de différence... 
Le lendemain matin, le ciel est plombé, il se met à neiger et 5 jours plus tard il neige toujours ; on est restées le plus souvent possible près de la cheminée...

11 heures, le thermomètre affiche  -8,2°  Une éclaircie, un bref rayon de soleil, juste un instant pour obtenir une photo légèrement colorée.



vendredi 03 février

Premier réflex... un coup d'oeil sur le thermomètre : -16°... à gla-gla... mais que les couleurs sont pures et belles !


les petits ericthacus rubecula (ben oui quoi... les rouge gorges...mdr)  sont à la recherche de nourriture

















jeudi 09 février

...et la base de loisirs de Saint Gervais d'Auvergne avec l'Etang Philippe, comment la neige les a-t-elle habillés ?

au soleil couchant voilà ce que celà donne...










Loran


c'était le 17 janvier 2011, après avoir passé la matinée à la Maternelle de Trapaing Anchang...  nous avions partagé une soupe...

Comment imaginer que nous ne reverrons jamais cette famille ?

Loran, les petits, vous nous manquez.

Lettre de Pascale

A toi Laurent,

Que de choses nous avons partagées depuis quelques années.
La première rencontre, le premier regard, le premier sourire en coin où ton air interrogateur se demandait qui étaient ces nouvelles touristes que tu devrais trimbaler dans ton vieux 4x4 que tenaient quelques bouts de fil de fer. Le chapeau en vrac, la pipe aux lèvres, tu me faisais penser à Indiana Jones. Qui mieux que toi pouvait balader ma p’tite mère de 73 ans à travers le Cambodge, toi qui aimais ce pays comme on aime une mère adoptive qui t’aurait pris sous son aile. Tu m’as toujours dit « la première fois que j’ai mis les pieds au Cambodge, j’ai su que c’était là ». Quel bonheur de te suivre au milieu des hévéas, des plantations de poivre, de traverser le Mékong sur de vieux bacs branlants se demandant si on arriverait de l’autre côté ; de rencontrer cette petite mamie potière qui n’a plus d’âge raconter sa vie, assise dans la cours de sa maison sur son vieux tabouret ; de découvrir ces petites nonnes au puits de lumière. Tu nous as montré le Cambodge tel qu’il ne se révèle pas facilement aux touristes. C’est avec toi aussi qu’on a découvert l’horreur des accidents de ce pays, ce bus qui avait fait moult tonneaux avec ces gens sur le toit. Ta délicatesse et ton respect des mourants au bord de la route forçaient le respect, compréhension totale de cette culture khmère.
De rencontres en rencontres, j’étais moins touristes à tes yeux, on s’apprivoisait, on nouait une complicité implicite. Tu aimais raconter ta jeunesse dans ces Pyrénées qui sont devenues mon paysage à moi. Ce n’est plus la voyageuse que tu accompagnais mais la copine qui allait voir sa filleule dans son orphelinat à l’autre bout du Cambodge près de la frontière Thaïlandaise. Ce sont tes yeux à toi qui percevaient l’invisible, les non dits. Rappelle-toi, Laurent, c’est avec toi qu’on a acheté la belle bicyclette bleue à Makara dont elle était si fière. Tu te souviens ? Tu montrais tardivement que tu comprenais la langue pour mieux marchander après. Je n’ai pas eu le temps de te dire, tu es parti juste avant, mais tu sais, Makara fait maintenant des études. Elle est sortie de son bar à putes et deviendra une femme respectée.
C’est avec toi aussi qu’on avait acheté 50 paires de tongues pour les petits de l’orphelinat. Ça te faisait marrer.
Tu te rappelles aussi les heures passées en voiture dans Phnom Penh pour chercher l’improbable adresse de cet improbable médecin qui finançait soit disant des puits dans les villages ? et toi, stoïque ou râlant comme un fou dans la circulation de la ville, tu as décidé que tant qu’on ne trouverait pas, on continuerait à chercher. Bien sûr que t’avais raison, on l’a trouvé ce médecin, et on a trouvé aussi les puits et le bonheur des gens dans les villages qui avaient enfin de l’eau pour irriguer. Ça te plaisait, ça, ces initiatives individuelles, ces petites associations qui changeaient la vie de quelques paysans.
C’est à cette époque que tu m’as ouvert ta famille, ta maison, ceux que tu aimais. Privilège pour moi que de pénétrer dans l’antre de « l’ours ». Ta fierté de père en me présentant tes trois petits, Sovann encore bébé mais qui avait déjà ce sourire qui me faisait craquer. Et ta femme, discrète et souriante qui nous préparait des mets de rois. On parlait bouquins, politique, on mangeait le saucisson que tu me réclamais et tu racontais, racontais… Je t’écoutais pendant des heures comme le fait l’enfant devant la conteuse, enviant cette vie d’aventure. Tes débuts à Kep dans ta guest house. Quelle rigolade quand tu imitais les serpents dans ta cuisine de l’époque. Et comme tu aimais parler de ce film Holy Lola auquel tu as participé, ou encore de ta journée passée à balader Bernard Giraudeau dans l’arrière pays khmer. Ce qui nous reliait aussi, c’est cet amour du monde paysan. Le lycée agricole était un de nos points communs, toi élève, moi prof, ça te faisait marrer. Comment un pyrénéen comme toi s’était passionné pour cette culture du riz qui nous est si peu familière. Et tu parlais fumure, azote, densité de plantation, rendement. Ça aussi, ça te plaisait. Ta ferme, c’était ta fierté. Etre paysan, un besoin pour toi qui remontait bien loin, ancré dans ta tête. Nourrir l’homme !
Je ne t’ai jamais dit combien tu étais précieux pour moi, comme tu m’as aidé à comprendre ce pays au démarrage de la petite association qu’on a monté ensuite. Heureusement que tu étais là pour ouvrir un compte bancaire à Théa, le jeune directeur de l’école que nous parrainions. Tu sais, c’est lui qui a remué ciel et terre pour retrouver ta trace depuis le mois d’octobre. Mais c’est lui aussi qui a téléphoné samedi matin à l’aube pour parler de cette voiture que l’on ressortait de ta marre. Cette putain de marre dont tu nous parlais de la profondeur cet été, cette putain de marre pour laquelle tu voulais trouver un système pour éclaircir l’eau, cette putain de marre qui se faisait l’écho des grenouilles qu’on écoutait avec bonheur le soir à ta terrasse.
La naissance de Mickaël devait être le point d’orgue de ta vie heureuse. Ce coup de fil, un matin d’octobre il y a deux ans a eu l’effet d’une lame. Ton fils venait de naître, sa mère mourrait dans les minutes qui précédaient mon appel. L’horreur ! « Pascale, elle est morte ». Les mots ont raisonné longtemps dans mes tempes. La semaine suivante, je te retrouvais à Kompong Speu, devenu papa poule, assumant toutes les tâches que demandaient tes quatre petits. Les biberons, les couches, l’école des plus grands. Ta vie, c’était eux. Tu étais père et mère. Ta petite Sovann se blottissait contre moi, ne me lâchant pas d’une semelle même la nuit. Cette petite qui cherchait les câlins pour elle, rien que pour elle. Ses yeux malicieux et pétillants, embués de tristesse qui exprimaient ce que ses mots ne pouvaient dire.
Mais quel bonheur de les retrouver un an plus tard, passer un dimanche ensemble comme toutes les  familles du monde à jouer au cerf volant au bord d’une plage le long du Mékong. Johann se débrouillait bien et tenait à ne pas se faire aider, Rasmey s’emmêlait un peu les ficelles et voulait voir son cerf volant s’envoler plus haut que celui de son frère, Sovann éclatait de rire et courait dans tous les sens. Et toi, Laurent, tu donnais la béquée à Mickaël qui ne tenait pas encore très bien sur ses jambes. Plaisir magique, instants de bonheur.
Dernière visite cet été. Tu nous doubles avec ton vieux 4x4, les gamins à l’arrière. Notre mobylette a crevé, tu rigoles, tu nous récupères. Fin de journée douce. Les aînés vont à leur cours d’anglais, les deux petits jouent dans le jardin, je fais des pâtés de sable avec Sovann. Les orchidées accrochées à l’arbre devant la maison sont toute en fleur, éclatantes de couleurs. Et comme à chaque visite, de longues discussions nous tiennent une partie de la soirée avec le saucisson et les rillettes. On refait le monde pour la énième fois. Tu es devenu Khmer, mais tes papilles n’ont jamais oublié le Sud-Ouest de ton enfance.
Derniers instants ensembles. Les grands partent à vélo pour l’école. Tu t’occupes de Mickaël, nous prenons la mobylette pour repartir vers cette école de Trapaing Anchanh. Tu n’avais plus de temps à nous consacrer pour l’école que nous parrainions, mais tu savais tout ce qu’on y faisait, tu nous suivais et nous accompagnais de tes conseils.
Ce dernier jour, je ne t’embrasse pas. Le khmer que tu étais devenu ne fait pas la bise, il joint les mains. C’était un jeu entre nous. On se dit « à la prochaine », ce devait être fin octobre.
Mais quand je suis revenu deux mois après, ton téléphone s’était tu à jamais. Je n’entendrai plus les rires de tes quatre amours, je ne verrais plus ton œil moqueur et ton krama autour du cou.

Montage-photos qui m'a été envoyé par la Maman de Laurent


se battre contre des moulins à vent...



... ou être futile en vous donnant à regarder quelques scènes qui nous ont surprises, amusées ?

Linh ma fidèle interlocutrice d'Asiatica Travel s'est mariée alors que nous découvrions son pays,  j'ai été très étonnée de voir les photos avant le jour J. Au Vietnam, une équipe de photographe et assistant, maquilleuse, coiffeur suit le couple pour des prises de vue en costume différent dans des lieux divers.

Quelques photos "volées" -avec l'accord des différents couples- que nous avons croisés lors de nos ballades.


look "julot" très en vogue 

au Temple de la Litterature

 
quartier chic et vitrines de luxe... sont aussi des lieux privilégiés
... bagnole de grand luxe comme on en voit jamais, même à Monaco.
 Au Vietnam et au Cambodge, pas de doute, ils ont le goût de la mise en scène pour l'album photos !






un français disparait au Cambodge

Ce message est d'avantage à l'attention des amis-voyageurs et des résidents au Cambodge avec qui nous avons échangé nos adresses mails, blogs...

Nous vous en avions parlé officieusement, montré des photos de la petite famille, hier les quotidiens Français ont diffusé la dépêche AFP suivante:


Mercredi 04 janvier 2012, 07h25
Un Français résidant au Cambodge est porté disparu avec ses quatre enfants depuis le mois de septembre dernier, a-t-on appris de sources diplomatiques et policières, selon lesquelles son domicile près de Phnom Penh a été retrouvé inhabité.

Le cas de Laurent Vallier, 42 ans, qui était marié avec une Cambodgienne décédée en 2009 lors de l'accouchement de leur dernier enfant, a été soumis par les autorités françaises au ministère cambodgien de l'Intérieur.

"Nous ne l'avons pas trouvé chez lui", dans sa maison située à 50 kilomètres à l'ouest de la capitale, dans la province de Kampong Speu, a indiqué mercredi à l'AFP Chhay Sinarith, directeur du Département de la sécurité intérieure au ministère. "Mais nous avons trouvé des photos de lui et de ses enfants. Nous les enverrons dans toutes les provinces pour essayer de les trouver".

L'ambassade de France à Phnom Penh a de son côté confirmé que "les parents de Laurent Vallier, qui vivent actuellement en France, sont sans nouvelles de leur fils depuis septembre dernier" et qu'ils avaient "contacté l'ambassade en novembre".

Les quatre enfants sont âgés entre 2 et 9 ans.

Vous ne m'en voudrez pas d'insister sur le sujet !
Il me parait difficile que ces petits visages d'occidentaux métissés Kmer passent inaperçus. De surcroit, ils parlent le Cambodgien.
Notre amie Pascale, en relation avec la famille en France, a diffusé sur internet le message dont je me suis servi lors de nos déplacements pour vous sensibiliser.

lors d'une visite que nous avions faite ensemble à l'école de Trapaing Anchang que parraine notre association



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