une journée dans la Capitale

lundi 13 


A quatre personne le taxi ne revient pas plus cher que le service régulier d'autocar et il est beaucoup plus rapide. 
Guy, Srey Meun et nous deux en voiture pour Phnom Penh vers la galère administrative Cambodgienne.
J'avais pourtant au préalable glané les informations ; rien n'était bien précis mais j'étais certaine en amenant tous nos documents prouvant notre installation temporaire et régulière à Kampot que nous pourrions obtenir le sésame de la liberté : le permis de conduire Kmer ! Nous avions même envisagé d'aider un peu plus la corruption au cas ou...
Rien n'a fait. 
Après avoir bravé la circulation épouvantable de Phnom Penh pendant près d'une heure en tuk tuk, notre traducteur et ami Sopheak, dépité par les complications et l'impossibilité de passer outre, nous a accompagné voir notre futur véhicule, indisponible pour le moment ! Grrrr. Mauvaise journée, très mauvaise journée, j'aurais dû m'en douter, je n'ai jamais aimé le chiffre 13 !

Nous n'avons pas bu le champagne promis, à la grande déception de Srey Meun qui s'en faisait une joie.
Partie remise ? ben... oui... j'espère 

Nous voici de retour à Kampot, au calme.

Accompagnées de Srey Meun, nous sommes allées faire établir par la secrétaire du Chef de Village "l'attestation" en Kmer avec notre photo d'identité prouvant notre domiciliation à l'adresse figurant sur le  bail... Et si... ils imaginaient un bail avec photo d'identité ? On aurait peut être évité 300 km + 300 nouveaux kilomètres la prochaine fois... et tous les frais induits. Celà pour un p'tit bout de papier qui revient à environ 10 $ par personne.  ça me fait penser au sketch de Jean Yann "le permis de conduire" dont la moralité était : "qu'est ce qu'on peut perdre comme temps en formalités...", là il s'agit bien que d'une formalité !








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