Konârak et retour à Bhubaneswar

Konârak
chaque jour, nous prenons la route à 9 heures après le breakfast. Dans ce pays qui cultive du café, on ne peut boire que du Nescafé, franchement le café soluble... "this is not my cup of tea" !

Sushantab qui commence à connaître nos centres d'intérêt nous propose une ballade sur la plage.




Le soleil tape fort, Claudie choisi un chapeau (toujours le même modèle !) 130 Roupies, 1,90 €, c'est pas cher, tant mieux... elle l'oubliera lors d'un contrôle aéroport... 
Nous boirons un chaï (0,14 €), ce thé aux épices, un régal,. Il n'est plus aussi parfumé que lors de nos précédents voyages ; les indiens ont cédé à la facilité, ils utilisent des sachets tout prêt. 

L'arrêt suivant sera pour admirer des tapis de jacinthes d'eau



La foule à l'entrée du Temple est impressionnante.

Le temple principal a été construit par le roi Narasimha Deva Ier  tout le long de son règne qui s'étale de 1238 à 1264.
Ce splendide temple représente le char du dieu Soleil tiré par sept chevaux et posé sur 24 roues géantes symbolisant les 24 quinzaines lunaires de l'année indienne.



24 roues de 3 mètres de diamètre

                           



















Temple Yogini de Hirapur


                                              

après plusieurs visites sans grand intérêt, nous retournons à Bhubaneswar prendre l'Hirakhand Express, le train de nuit qui nous déposera à Kakirigumma demain matin à 8 h 35...

Nous sommes sur le quai de la gare avec 1/2 d'avance, histoire de prendre nos repaires. Fabienne nous avait prévenu que nous devrions rencontrer Vincent sur le quai (un beau jeune homme blond- les blonds ne sont pas légion en Inde..., nous devrions le voir de loin !). Ruppert, lui monterait à l'arrêt suivant.
L'attente commence... l'affichage de l'Hirakhand Express n'apparaît jamais, nous nous renseignons auprès de voyageurs qui très calmement nous disent que le train à du retard... Un grand blond apparaît tout sourire, -elle avait raison Fabienne super beau gosse ! - ça va faire du bien de parler français. Nous aurons le temps de faire connaissance sur le quai ou nous passerons quelques heures ensemble. Le train partira avec 3 heures de retard ! Personne ne s'énerve, tout est calme, c'est ça l'Inde... des retards continuels que tout le monde accepte. Nous aussi finalement, mais quand même on est fatiguées... Nous ne chercherons même pas à voir Ruppert à l'arrêt suivant.
J'ai oublié de préciser que j'ai choisi de voyager -confort et sécurité-, nous sommes dans un compartiment climatisé de 4 couchettes réservées aux femmes seules. Surprise ! nous voyagerons avec une famille Indienne, maman papa et un jeune enfant. Une conception indienne du "only woman". Nous échangerons force sourires, la conversation sera cependant limitée.
La nuit passe nous dormirons un peu...

le luxe de notre compartiment.
Ruppert viendra à notre recherche, pas besoin d'arborer une rose à la boutonnière, nous serons les 4 visages pâles de tout le train...
Le train n'est pas un TGV,  j'ouvre la porte... le spectacle qui défile sous mes yeux est superbe !

                       
J'avais plus ou moins prévu les retards et imprimé l'itinéraire avec les horaires ce qui m'a permis d'évaluer le temps de retard, en repérant les gares. Arrivée à Kakirigumma à 12 heures 35, Fabienne attend tout son petit monde sur le quai.
Ouf ! quel voyage !
Plus que 5 kilomètres en voiture sur route et piste et nous découvrir ENFIN le coin de paradis de Fabienne, si souvent raconté sur ses carnets de voyage, l'endroit ou elle a décidé de réunir ses amis pour fêter ses 50 ans.





1 commentaire:

Lilies a dit…

Aaah soupir... Quel pied c'était!!! :D
Qu'est ce que la vie peut donc être merveilleuse...

Fabienne

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