Jeudi 19 et vendredi 20 novembre
C'est un peu un passage obligé lorsque l'on visite l'Orissa et je n'ai pas hésité à y programmer 3 journées dont une avec un guide francophone.
La gare est gigantesque et... propre !
Bonsoir Calcutta !
A notre descente du train, je reçois un appel téléphonique "d'un excité" que je ne comprends pas... un jeune foufou se dirige vers nous (il nous a reconnues... 2 femmes occidentales ne risquent pas de passer inaperçues dans ce flot de voyageurs indiens...) Notre pauvre porteur se fera vertement engueuler, son prix étant, paraît-il, exagéré... il est vrai que si j'avais connu la configuration de la gare, je n'aurais pas sollicité ses services. Ici tout est de plein pied, nous aurions pu tirer nos valises à roulettes ; je suis déjà habituée aux gares indiennes avec des escaliers difficiles à emprunter dans les bousculades. Malgré les conseils du foufou, je donnerai le prix convenu au vieux porteur, 120 roupies... 1,60 € pas de quoi en faire un fromage.
La voiture qui nous attend est minuscule, nos 2 valises n'entrent pas dans le coffre, je conseillerai au "foufou" de mettre la plus petite dans la voiture, en voilà une bonne idée... qu'il n'a pas eue. Celui-là, il me plait pas beaucoup, je n'ai jamais croisé ce genre d'énergumène lors de nos voyages. Cerise sur le gateau, le chauffeur est du même style, un jeune excité, j'ai même peur de sa conduite. La circulation de Calcutta est infernale bien sûr, mais sa main sur le klaxon et la musique à donf, non c'est pas pour nous !
On arrive enfin au Corner Courtyard. OUF !
Bel hôtel à la décoration hyper cosy et d'une certaine élégance. Notre bonbonnière est au premier étage, petite mais très très belle, très très propre. Rien ne manque, sauf l'eau chaude mais ça, nous nous en rendrons compte plus tard.
Une nuit dans un cocon, ça faisait longtemps... quel bonheur !
Le petit déjeuner sera à l'image du lieux, délicieux.
Nous faisons connaissance de notre guide et partons à la découverte de Calcutta.
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| La cour suprême |
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| Town Hall |
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| St. John's Church |
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| Le pont Howrah qui enjambe la rivière Hooghly |
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| chaque jour 1,5 million de piétons et 1 million de voitures l'emprunte
Il est possible de braver l'interdiction de prendre le pont en photo depuis le marché aux fleurs de Jagannath Ghat, je me suis contentée de cette vision, je suis restée sur l'idée qu'il devait être très éprouvant de le traverser au milieu cette foule.
Se promener au milieu des fleurs, des livreurs, des vendeurs, des confectionneurs de colliers et autres décorations qui serviront lors des mariages ou en offrandes aux dieux, c'est se perdre dans un dédale de rues et de places au milieu de miles odeurs diverses et variées entêtantes et envoûtantes.         
l'envers du décor, l'habitat des fleuristes
La suite de notre visite-guidée nous amène dans le quartier de Kumartuli au Nord de la ville ou nous découvrons avec un immense intérêt la fabrication des statues que l'on rencontre tout au long de nos voyages pour les fêtes des multiples dieux du panthéon indien.
mise en forme de la statue avec la paille
  
détail du visage
Quelques représentations de Parvati qui sera fêtée lors de notre séjour.
  
Pour suivre, la visite annoncée du Temple Jaïn me réjouissait, le souvenir de celui de Ranakpur dont la fine sculpture du marbre blanc m'avait émerveillée, celui de Jaisalmer au marbre doré du soleil couchant... Quelle surprise de découvrir la profusion de pierre semi-précieuses, de riches faïences ! Magnifique mais tellement loin de mon imaginaire...
    
balustrade aux colonnes toutes différentes
 
Après le fastueux Temple Jaïn, le Temple de Kalighat (Temple de Kali), l'artère qui y mène me fait penser à Lourdes... "des bondieuseries" en tous genres et de chaque côté.
Kali est dans l'hindouisme, la déesse de la préservation, de la transformation et de la destruction. Elle est une forme terrifiante de Parvati.
    
Pas de photos de l'enceinte intérieure du temple, elles sont interdites, pas de regret, rien de particulier si non la pièce ou a lieu le sacrifice quasi quotidien de chèvres ; les dévots étaient en grand nettoyage après le rituel auquel nous avons eu la chance d'échapper !!!
Comme dans beaucoup de temples une partie était jadis réservée à l'accueil des pèlerins. En 1952, Mère Teresa y ouvrit un home pour moribonds, le Nirmal Hriday ("coeur pur" en Bengali).
Lors de son voyage en Inde en 1986, Jean Paul II y rencontra Mère Teresa.
Notre dernière visite est pour Mother House, une intense émotion m'envahie.
    
les missionnaires de la charité continue l'oeuvre de Mère Teresa
Après une journée bien remplie nous retrouvons notre hôtel avec satisfaction et l'envie d'une bonne douche. Déception, notre réclamation matinale n'a servi à rien... pas d'eau chaude. Un petit tour à la réception, Claudie obtient un changement de chambre, 3 employés nous aident à déménager à l'étage supérieur. Une jolie chambre donnant sur une terrasse commune.
Petite question, est-ce que vous savez à quoi servent les 2 interrupteurs à côté de la boîte aux lettres ?
l'un à couper l'électricité de la chambre, l'autre à couper l'électricité pour la production d'eau chaude... ben oui quoi, fallait le savoir, c'est tout. Donc dans notre ancienne chambre y'avait d'l'eau chaude à condition de...
C'est pas grave nous avons gagné au change ! en plus ça nous a permis de faire connaissance avec les voisins français d'en face, sans électricité... ben oui... le personnel ne les avait pas mis dans la confidence. ON NE NOUS DIT PAS TOUT !
Salut David, si tu passes par là, ça fait du bien une p'tite mousse après 10 jours de bourlingue sans une goute d'alcool. Hein ? on a passé de bons moments ensemble autour d'un verre à nous raconter nos découvertes.
  
L'hôtel était parfait et le restaurant itou. Du reste, à voir la clientèle hupée indienne lors des diners l'adresse doit être réputée.
Turkish grilled chichen with pomegranate tabbouleh salad, hummus & pita biscuits pour moi
pour Claudie, Pasta chiken sauce roasted chilly tomato
Ma review sur Tripadvisor à été à la mesure de ma satisfaction...
Dernier jour à Calcutta, nous allons musarder comme nous aimons le faire, partir le nez au vent sans idée précise, emprunter les rues qui nous attirent, éviter les autres...
Pas moyen de faire 100 mètres sans voir un temple...
    
Vélo-Rickshaw man
buraliste
Garage spécial taxis
 
Festival du film de Calcutta du 14 au 21 novembre 2015
 
vendeur de tickets
Kolkata aura été une belle découverte, je ne me suis pas forcée pour y venir, c'était sur le parcours, c'est très bien ainsi. Si notre prochain voyage en Inde peut passer par cette ville, je n'hésiterai pas, il y a tellement d'endroits que je n'ai pas vu !
Je rêve à un Varanasi, Kolkata... + ??? la réflexion est ouverte. Avant, il faudra que je persuade Claudie de partir sur cette destination et ça... c'est pas gagné ! Et pourquoi pas un bout d'chemin avec Fabienne ?
Décidément, je suis incorrigible, je rêve toujours auX prochainS voyageS !
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