Siem Reap

du 05 au 11 janvier


Histoire de profiter de Siem Reap sans contrainte nous avons décidé d'y passer 3 jours avant l'arrivée de nos touristes.
J'ai réservé par le biais de Booking.com plusieurs mois à l'avance une chambre dans un hôtel très bien noté sur TripAdvisor et dans un quartier assez proche du centre, mais au calme. 
Pour le check in Harry, le Manager, nous met tout de suite à l'aise, nous présente son petit paradis et nous offre non pas, un jus de fruits plus ou moins frais mais la consommation de notre choix... Bière ? le ton est donné, la bière pression coulera à flot durant le séjour...
Je découvre avec émerveillement une chambre douillette ou tout est nickel propre ++, décorée avec beaucoup de goût et très bien agencée. Surprise. Sommes nous bien au Cambodge et à prix doux ?
Harry exploite ce bel endroit depuis 15 mois.


 

                               
La piscine rien que pour nous, lorsque les clients sont partis visiter les temples, un privilège dont nous profitons au maximum !
Nous irons en tuk tuk dans le village ou l'on travaille le palmier  à sucre que nous avions visité lors de notre premier séjour. Les artisans sont moins nombreux mais leur travail s'effectue toujours de façon archaïque.
Nous longeons les Temples, notre driver, nous fera "le coup" du pass obligatoire... Non, non, on ne visite pas les temples, on va uniquement dans un village, "on ne fait que passer" !




les temples, c'est ici : en février 2011
                                   en février 2014
en 2006, le présent blog n'existait pas.

revenons à notre palmier à sucre,


ses fruits, mâles et femelles


           


Cultivé pour la production de sucre, un palmier de taille moyenne peut produire jusqu’à 20 litres de sève par jour et environ 90 kg de sucre chaque année. La confection du sucre de palme exige une récolte quotidienne et une élaboration bien minutieuse. Chaque matin, les paysans doivent grimper jusqu’au sommet des palmiers en coupant les bourgeons des fleurs femelles pour laisser couler la sève (sous forme d’une liquide sucrée), dans un bambou fixé sur l’arbre. Le jus obtenu est filtré, puis cuit jusqu’à la transformation en sirop. On obtient d’abord du sirop de palmier frais qui peut devenir de l’alcool) et on peut continuer à le cuire pendant 4-5 heures pour obtenir un sirop plus dense. On obtient enfin un pain de sucre après avoir cuit ce liquide dans une poêle pour qu’elle cristallise. Ce sirop est ensuite versé dans des moules en bambous et laissé reposer jusqu’à refroidissement. Il est souvent disposé dans un emballage naturel fait à base de feuilles de palmier avant d’être acheté.
Issu de jus des fleurs, le sucre obtenu a donc une couleur jaune-marron et un goût légèrement épicé-caramélisé, naturellement riche en fructose avec une saveur sucrée supérieur au sucre blanc. Dans la vie quotidienne, le sucre de palme se présente généralement sous forme solide en petits pains, en petites cercles de la taille de boîtes de thon ou en poudre en cas d’être centrifugé. Avec son goût caramélisé et son doux parfum fruitier, ce sucre de palme entre souvent dans la préparation de plats sucrés salés locaux, par exemple dans la recette du porc au caramel et du poisson au sucre de palme, les deux mets très appréciés par les cambodgiens. Le sucre de palme est également présenté dans la préparation des desserts, boissons des salades de fruits et de fruits poêlés ou même de quelques plats salés, tels que le curry et les nouilles sautées. Sa saveur bien légère permet aux cuisiniers d’adoucir les plats sucrés-salés ou pimentés en apportant une texture craquante. En pâtisserie, ce condiment donne aux gâteaux un goût ressemblant au miel et une texture particulièrement légère et croustillante.

Au Dream Mango, lorsqu'on se lève tôt - 5 h-, on a parfois la chance d'une jolie visite... ça vaut la peine !




Notre séjour ne ressemblera à aucun autre dans les nombreux hôtels ou nous avons séjourné lors de nos multiples déplacements. 
Harry appelle ça "le check in bienvenue" c'est tous les soirs open-bar ! Bières pression et whisky coulent à flot.
samedi 08 janvier
aujourd'hui, nous changeons "de crèmerie" ; nous attendons nos 3 touristes. Du Dream Mango nous partons au Pavillon Indochine ou il souhaitaient revenir après leur première visite du Royaume d'il y a 3 ans. 
Quant à moi, je trouve le prix excessif. les chambres ne sont pas aussi nickel que celle que nous venons de quitter, la piscine est loin d'être clean et le deck est carrément sale ! 
Le seul avantage, lors d'une réservation directe, et non en passant par booking ou autres, d'avoir un tuk tuk à disposition, l'économie n'est pas négligeable mais ne justifie pas les 50 % de différence de prix entre les 2 établissements !
Sur Siem Reap, le choix hôtelier est si vaste qu'il est intéressant de comparer et de choisir sur place en fonction de nos désidératas, quartier, prestations et surtout propreté !

En début d'après midi, nous accompagnons le chauffeur de l'hôtel à l'aéroport pour accueillir nos amis. 
La fatigue se lit sur les visages, un rictus crispé à la recherche du panneau indiquant leur nom...


le sourire revient..., le panneau est là... nous aussi !

Après une journée de repos et de glandouille, ils partent tous les 3 pour une visite des Temples, la foule des Chinois, Coréens nous dissuade de les accompagner.
9 heures, top départ en tuk tuk


De notre côté nous faisons une nouvelle visite du Wat Thmei, Killing Fields, qui est situé face à l'hôtel.




















L'exposition photographique du moment, rassemble des images de Phnom Penh avant et après les Kmers rouges.



















Désolée, je n'ai que peu de photos de la ville de Siem Reap à insérer,




je n'aime pas cette ville beaucoup trop axée sur le tourisme et qui du coup ressemble à n'importe qu'elle autre ville du monde.









délicieux fruit du jacquier, nous n'avons pas pu résister
Sans quelques marchands ambulants qui sont encore présents dans les rues et les enseignes publicitaires en écriture Kmere, il serait bien difficile de dire que l'on est au Cambodge. Les terrasses des cafés et restaurants sont collées les unes aux autres dans Pub Street qui la nuit devient absolument insupportable avec les "musiques" diverses et variées qui sont servies par chaque établissement à donf !!!
Une seule fois, j'ai accepté de diner dans cet enfer ! l'horreur dans toute sa splendeur. Bien sûr c'est festif, on doit pouvoir s'éclater, mais perso c'est pas mon trip !

Dès que l'on s'éloigne de Pub Street on se retrouve au pays... bien sûr c'est moins propre -pour ne pas dire sale- le pays est ainsi on l'aine ou on ne l'aime pas ! 

Un Wat est en fête


                 





Nous adorons la vie sur l'eau, nous voulons montrer à nos voyageurs une petite partie de la dure vie des habitants d'un village flottant, se sera Kompong Pluck.

notre embarcation
famille de pêcheurs
une école


durant la saison sèche, elles semblent sur des échasses 
les pêcheurs réparent les filets

maison en construction derrière l'arbre 

l'église du village
Comme j'avais pu le lire sur les forums, effectivement Kompong Pluck est devenu très touristique, même si nous y avons croisé peu de voyageurs.
Une plate-forme a été installée pour la vente des billets donnant accès aux petites barques toutes pilotées par des femmes accompagnées parfois de leur enfant, pour une promenade dans la forêt innondée.




           
des terrasses ont été aménagées pour la détente et les repas. Effectivement, ici on attend le touriste ! si au moins ça permet à certaines familles de vivre un peu mieux... ???




A proximité des tempes, nous avions aimé le ballon captif duquel on se fait une meilleure idée de la gigantesque étendue du d'Angkor Wat et l'on admire la campagne environnante. Ollivier ne nous a pas suivi, il est resté à terre avec les tuk tuk et leur chauffeur pendant que nous montions à près de 200 m d'où la vue est superbe par temps clair.





un autre temple
un zoom pour cette photo vous montrera la foule de visiteurs !
les paysages sont superbes même si la saison des pluies doit les rendre plus tendres. Pour plusieures raisons je n'ai jamais eu le désir de venir à cette période.





















clic clac, les dames sont dans la boîte

... nous préférons repartir avec nos chauffeurs respectifs plutôt qu'avec ce "Barang" qui s'improvise driver...  juste pour la photo


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