la Maternelle et son photographe

Vendredi 18

Un rapide coup de fil à Théa, Directeur de l'école et nous voici tout de suite à la recherche d'un tuk tuk pour nous amener au village de Trapaing Anchang. Comme Phnom Penh est un village... au risque de me répéter... alors que j'ai à peine expliqué à Claudie notre conversation que l'un de nos sympathiques driver nous salue de son Hello, souriant et amusé de nous rencontrer ! On se met d'accord et nous voilà parties sans que notre chauffeur est bien réalisé l'éloignement de la course ! En route, nous lui indiquons le chemin, nous lui demandons un stop à la hauteur de notre marché habituel, histoire d'amener quelques fruits aux bambins.

Arrivées au Village, avec plaisir nous reconnaissons certains enfants mais pour les petits de la Maternelle l'heure est à la sieste. Le visage souriant de l'une des institutrices nous est connu, elle nous accueille, nous lui remettons les fruits qu'elle distribuera aux enfants à leur départ de l'école. Nous nous dirigeons vers "la maison" celle ou JC et sa Maman séjournent, comme Pascale, Mamina et sa Fille avant eux. Lors de notre dernière visite l'an passé, la maison n'était pas aménagée, la aussi, que d'améliorations !

Je me souviens, en février 2008, lorsque Channa nous a amené dans le village qu'elle habitait, la sensation de malaise que nous avions eue devant un tel dénuement, une maison de bois, de parpaing et de tôle ondulée, du courant quelques heures par jour... et cette jeune maman de 2 petits qui avait envie de quitter ce lieu si loin de la ville ou elle pouvait travailler. Elle y est arrivée à force de courage, du pugnacité, elle vit à Phnom Penh, s'est plus facile pour elle, pour ses petits...
quelques maisons en février 2008

Quant au village, sa physionomie a bien changé ; c'est le ghetto des plus pauvres comme nous a exprimé notre chauffeur de tuk tuk. Le village s'étend, quelque bâtisses en brique, toujours des bicoques en tôle pour les plus pauvres, et de plus en plus de personnes expropriées de Phnom Penh pour l'"embellissement des quartiers". Combien de laideur de pauvreté à cacher loin du centre... que de malheureux que l'on isole d'avantage et à qui on laisse très peu de chance de s'en sortir !

Après avoir quitté la nationale, le chemin défoncé par les inondations sur plus d'un kilomètre
Je ne m'étendrai pas sur les travaux effectués dans les 2 classes de Maternelle, mes amis, Pascale et Mamina le faisant tellement mieux que moi sur le site de l'Association... Merci Mesdames !!!

Juste un petit clin d'oeil 

le photographe et ses modèles

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